Les membres ont été avisés, des approches ont été faites auprès de promoteurs ou encore des développeurs, et voilà, c'est officiel, le club de golf Saint-Anicet est à vendre.
«Jusqu'à maintenant, aucune entente officielle n'a été conclue avec d'éventuels acquéreurs. Il y a eu des approches mais je préfère ne pas en dire trop à ce sujet tant et aussi longtemps qu'il n'y aura pas quelque chose de concret à annoncer, tant qu'il n'y aura rien de signé de façon officielle», de nous dire le propriétaire du club, M. Marc Faubert, lorsque joint au téléphone plus tôt cette semaine.
Le club est à vendre, certes, mais Marc Faubert croit toujours en la rentabilité de ce lieu comptant deux 18 trous.
«Oui, a-t-il précisé, je crois toujours que ce club de golf a sa place, mais pour assurer un bon roulement, il faut maintenant passer à une autre étape et cette étape-là, je ne crois pas être celui qui peut la mener à bien. Alors c'est pour cela que je mets le tout à vendre.»
Développement domiciliaire
L'étape suivante dont il parle, c'est la mise en oeuvre d'un développement domiciliaire.
«En 2012, rappelle-t-il, le club comptait 45 trous. J'y ai développé un petit projet domiciliaire sur neuf trous et cela a très bien fonctionné. C'est plus gros, à mon avis, ce qu'il faut maintenant entreprendre pour s'assurer que le golf puisse être maintenu à Saint-Anicet.
«Comme c'est le cas pour plusieurs autres clubs de golf, poursuit-il, il faut maintenant greffer une section immobilière. À Saint-Anicet, c'est possible compte tenu de l'espace disponible et du fait que le zonage le permet. De plus, avec la construction de l'autoroute 30 il y a quelques années, Saint-Anicet se veut quelque part beaucoup plus accessible.»
M. Faubert laisse entre les mains des acheteurs le soin de choisir le nombre de trous de golf qu'ils vont continuer d'opérer. Car c'est sûr que, pour un projet de cette ampleur, une partie de l'un des deux parcours devra être sacrifiée.
La politique
Le club Saint-Anicet est dans la famille Faubert depuis 1959. Marc Faubert en est le troisième propriétaire et il n'hésite pas à rappeler que la fortune familiale provient de ses grands oncles qui avaient profité de la prohibition, aux États-Unis, pour faire de l'argent. De l'argent avec lequel ils ont pu par la suite construire le terrain de golf.
Le restaurant du club s'appelle même le Bootlegger, justement en référence à cette époque où ses ancêtres livraient en douce de l'alcool à nos voisins du sud.
Et maintenant qu'il songe à quitter le golf, que fera-t-il? Et bien de la politique!
En effet, M. Faubert se porte candidat pour le Parti Libéral du Canada. Il veut représenter les gens de son comté, soit la circonscription de Salaberry-Sûroit.
«Habituellement, explique-t-il, les gens se lancent en politique à peu près quelques mois avant des élections, lors de la recherche de candidats par les partis. Moi, cela fait déjà quelques années que je suis en réflexion à ce sujet et même, que ma décision est prise.
«J'ai toujours été proche de ma communauté, j'ai toujours aimé cela m'impliquer auprès d'elle, alors je crois que c'est une bonne façon de poursuivre cette démarche en me présentant pour être élu député de mon comté», conclut-il.
Dominic Quenneville
Jetais pas au courant que le terrain de golf de St-Anicet etait a vendre. Cest lancienne terre de mon arriere grand pere et grand pere. Avant devenir le golf. Cela pourrait etre mentionne des fois. Et que mon grand pere Marcel a construit les restaurants etc…Mon pere Yvan est surintendant sur ce meme golf. Alors ma famille a ete tres presente .Les Dubois. Plusieurs on travaillé s sur ce golf.