Scott – «J'ai déjà assisté à de grands événements sportifs dans le passé, tels le Super Bowl, la Série mondiale au baseball, mais vivre l'expérience du Masters a été quelque chose qui surpasse tout. Quelque chose qui m'a transporté sur un nuage et qui a conduit à la création de ce minuscule trou de golf me rappelant ces jours merveilleux d'avril dernier, à Augusta.»
Quand on vous dit que le golf est souvent une affaire de passion, l'histoire du Beauceron Francis Veilleux en est un très bel exemple. Derrière sa grosse demeure surplombant la rivière Chaudière, à Scott, il s'est créé une ambiance particulière qui le replonge un peu dans ce passé tout récent du dernier Masters auquel il a eu l'opportunité d'assister.
En effet, propriétaire d'épiceries, ses contacts lui ont permis d'être présent, en avril, lors des deux dernières journées du Masters et ainsi voir Sergio Garcia remporter son premier titre majeur.
Green synthétique
«Peu après mon retour d'Augusta, raconte-t-il, j'étais encore sur mon nuage et j'avais plus envie que jamais de retourner jouer au golf. Sauf qu'en avril, cette année, de la neige, il y en a eu longtemps. Puis j'ai vu sur internet de l'information à propos de l'entreprise Élément Vert qui installe des greens synthétiques chez des particuliers. Je me suis dit: si au moins je pouvais putter! Alors je les ai appelés.»
Et un mois plus tard, Francis Veilleux avait le sien, son green synthétique, directement au pied de la pente, derrière sa maison.
«Les gens d'Élément Vert sont venus et quand ils ont vu les dimensions du terrain, d'autres idées sont apparues. Ce qui fait que l'on a décidé bien sûr d'installer un vert synthétique, mais aussi d'en faite un mini trou de golf. Je peux ainsi jouer ce trou sur des distances de 42 à 60 verges. Moi qui ai de la difficulté avec la short game, je vais pouvoir pratiquer davantage cet aspect!»
À l'image d'Augusta National
Lors de notre passage à ce qui est maintenant convenu d'appeler le Scott National, nous constatons d'abord la beauté des lieux. Le décor est vraiment charmant, toute cette verdure (arbres et pelouse), au pied de la pente, tapissant le sol jusqu'à la rivière.
Il y a d'abord un petit cabanon aux côtés duquel s'étend un vert synthétique ondulé, un mât aussi, tout blanc et au bout duquel flotte le fameux drapeau jaune comme au Masters, puis un peu plus loin, un minuscule tertre de départ.
On s'approche du cabanon et l'on prend place sur une chaise berçante, typique de celles sur les vérandas du chalet d'Augusta, pour échanger avec notre hôte. Dès le début, Francis Veilleux s'enflamme en racontant ses journées au Masters. Pas de doute, il a aimé, il a adoré!
«J'ai été totalement renversé par cette expérience, débute-t-il alors, fébrile à raconter son aventure. Renversé surtout par la proximité avec l'élite mondiale du golf. Au football ou au baseball, on ne peut jamais être aussi proche de nos idoles, dans le feu de l'action, comme j'ai pu l'être à Augusta. Les joueurs s'élancent qu'à quelques pas de nous!
«Et le Masters, poursuit-il, toujours emballé par ses souvenirs dont il ne se lasse pas de narrer, c'est aussi la pureté! Le golf à son état pur! Tous les visiteurs sont sur le même pied, pas de place privilégiée, premier arrivé, premier servi… Il y des boissons gazeuses, mais aucune étiquette, on sait juste si c'est un soda léger ou régulier. Même chose pour la bière!»
Et le tableau…
Bon, il faut pratiquement l'arrêter, tellement il est emporté par ses souvenirs remplis de belles images, de beaux moments. Mais ces souvenirs l'ont aussi inspiré lors de l'élaboration de son trou miniature.
«À mesure que les travaux progressaient, explique Francis Veilleux, l'idée de créer une ambiance à la Augusta National s'est imposée. Je voulais marier la pratique du jeu court et le souvenir du Masters!»
Un designer, Pierre Poulin de Sainte-Marie, est venu en renfort. Ce dernier a créé, entre autres, des balles avec le logo Scott National, mais aussi un tableau semblable à celui qui s'élève près du 18e trou du Augsuta National. Et sur celui-ci, apparaissent les noms des meneurs.
«Le dimanche après-midi, se rappelle M. Veilleux, j'étais assis tout près du 18e vert. Quand Sergio Garcia a réussi son roulé pour la victoire, l'image de sa réaction (les deux poings fermés et le large sourire) est restée bien gravée dans ma mémoire. C'est pour cela que je ne dis pas que j'ai assisté au Tournoi des Maîtres 2017, mais au Masters remporté par Garcia.»
francois Mathieu
Quel beau reportage…
Félicitation Monsieur.
Il est important de réaliser ses rêves.
Vous être un chanceux d’avoir pu assister au Masters.
Ce serait mon plus grand rêve d’y aller…
Jean Guy Letarte
Il y a un temps pour travailler et un autre pour se faire plaisir, se faire un cadeau.
Félicitations pour votre achat qui vous permettra de vous amuser et parfaire votre jeu.