Québec – Cela se passait en plein hiver mais, bien sûr, sous le soleil du Sud. L'un en Caroline, l'autre en Floride. Un aigle pour le premier et pour le second, un magnifique score de 36 pour un neuf trous sur un terrain célèbre, certes, mais pas facile.
«C'était sur le neuf de retour du Bleu Monster au Doral, à Miami, raconte Étienne Lesieur. Je n'avais que 12 ans. Au fameux 18e trou, j'ai eu peur que ma balle roule à l'eau même si elle était tombée sur le vert, mais l'herbe courte l'a retenue. J'ai ensuite fait mes deux roulés pour la normale!»
«Je jouais au golf depuis à peine deux ans et cela se passait lors d'un camp d'hiver en Caroline, relate pour sa part Tristan Côté, à propos de son premier aigle à vie. J'étais à 100 verges du trou, j'avais un «wedge» dans les mains, j'ai bien frappé et la balle a roulé dans la coupe! C'était super!»
Étienne Lesieur, 18 ans, Grand-Mère, Mauricie
Habile avec un fer droit, Étienne Lesieur en est à sa dernière année comme joueur junior. Il a comme objectif d'atteindre un jour la NCAA, il aimerait bien joindre les rangs d'une équipe universitaire américaine. Étudiant au collège St. Lawrence en Sciences humaines, profil commerce, il envisage une carrière d'entrepreneur: «Je n'aime pas trop me faire dire quoi faire, j'aime mieux quand c'est moi qui contrôle», glisse-t-il d'un air amusé. Quant au golf, il adore le côté «concentration» qu'exige cette discipline. «Rester concentrer sur ton jeu, dit-il, c'est un beau défi. Avec le golf, on a toujours le goût de se dépasser.» Sa meilleure performance demeure un excellent 70 sur le terrain de Cap-Rouge.
Le jeune étudiant en Sciences humaines, programme international, à St. Lawrence, rêve d'une carrière de journaliste sportif. «Quand je joue des matchs de football ou de hockey sur ma console de jeu vidéo, je me plais à décrire la partie comme un vrai animateur», lance-t-il en riant. Joueur de calibre junior sûr de lui lors des petits coups d'approche et les coups roulés, une de ses meilleures performances demeure une deuxième place lors d'un tournoi au club Trois-Saumons. Cette deuxième place découlait d'une défaite en prolongation. Pourquoi avoir choisi le golf comme sport à exercer? Pour Tristan, la réponse n'est pas compliquée: «Je suis tout simplement un passionné!»