L'un est une recrue et l'autre souhaite joindre prochainement l'équipe. Émile Provost en est donc à sa première année dans l'équipe du Rouge et Or de l'université Laval, pendant que Benjamin Perron, qui étudie au collège St. Lawrence à Québec, ambitionne un jour de faire le saut dans cette formation.
«J'en suis qu'à ma première année dans mon programme, explique Benjamin, je vais voir comment je progresse. Car c'est vraiment le Rouge et Or que je vise.»
Quant à Émile, ses objectifs sont clairs: «J'aimerais être celui qui fait la différence dans les tournois, j'aimerais aider mon équipe à gagner», mentionne-t-il.
Émile Provost, 20 ans, Montréal
Étudiant en administration, le jeune homme aimerait un jour oeuvrer dans le management, diriger une équipe. «Je crois que je serais bon, là-dedans, et si c'est dans le domaine du golf, ce serait idéal!», s'exclame-t-il.
Constant avec ses fers, les longs comme les courts, Émile Provost a à son actif une huitième place au championnat provincial et sa meilleure marque demeure un 70 enregistré au Blainvillier. En plus des tournois universitaires, il entend faire de la compétition au niveau amateur dans les prochains mois, le Duc de Kent, entre autres, est dans sa mire.
«J'aime bien être dans le moment présent et cela, on le retrouve avec le golf, précise-t-il. J'aime me fier juste sur moi pour obtenir des résultats, essayer de me battre, me retrouver avec moi-même.» N’empêche, ajoute-t-il, que le souvenir des tournois où son père agissait pour lui comme cadet, représente de beaux moments. «C'était spécial de le sentir à côté de moi, il y avait une bonne chimie entre nous deux.»
Benjamin Perron, 17 ans, Saint-Georges
Comme bien d'autres, Benjamin Perron a été initié au golf par son père qui l'amenait jouer au club de Saint-Georges, dans la Beauce. Et quand il a gagné le championnat junior de ce club, il y a peu, ce fut pour lui l'un des beaux moments vécus au golf jusqu'à ce jour.
Il n'a pour le moment aucune idée de ce qu'il souhaite vraiment faire plus tard pour gagner sa vie, c'est encore un peu flou, fort probablement dans le domaine des sciences, mais pour ce qui est de ses coups de départs, là, toutefois, c'est précis. «Précis et longs», souligne celui qui peut à l'occasion propulser la petite balle blanche jusqu'à 340 verges!
«Je m'amuse tellement au golf, lance-t-il, enjoué. Même quand ça va mal, j'ai du plaisir! Je rate un coup et j'ai juste hâte au prochain pour avoir la chance de corriger l'erreur que je viens de commettre.»