Le talent y est, alors l'ambition suit. Pour certains jeunes, l'attrait de la NCAA devient une source de motivation quand cette possibilité se pointe et c'est justement le cas pour Charles-David Trépanier et Alexis Blanchette.
Tous deux étudiants au collège St. Lawrence à Québec, l'un, Charles-David, est inscrit en sciences naturelles tandis que l'autre, Alexis, étudie les affaires.
Alexis Blanchette, 18 ans, Montréal
Le jeune homme a pris la route de Québec pour étudier à St. Lawrence et ainsi joindre les rangs de l'équipe des Lions et de l'Académie de golf Fred Colgan.
Initié au golf très jeune (à 4 ans) par son père, Alexis Blanchette a touché à plusieurs sports (soccer, basketball et bien sûr hockey) avant de s'adonner pleinement au golf et d'y faire de la compétition. Son 82, lors d'un championnat collégial à Sorel, de même qu'une marque de 77 en tournoi au Quatre-Domaines, demeurent des performances dont il est fier jusqu'à maintenant.
Solide avec un bois 1 dans les mains, il aimerait bien atteindre un jour les circuits professionnels mais garde en tête une possible carrière en comptabilité ou en affaires. «Ce que j'aime du golf, c'est le côté individuel, c'est moi contre le terrain», dit-il.
Charles-David Trépanier, 17 ans, Québec
L'étudiant en sciences naturelles n'est toujours pas fixé sur son avenir professionnel, il ne sait pas trop ce qu'il souhaite faire plus tard, peut-être ingénieur, c'est à voir, mais pour ce qui est du golf, là, il n'a aucun doute. Aller le plus loin possible en commençant d'abord par être accepté dans un collège américain.
Charles-David est un athlète de talent, le genre qui peut terminer des tournois avec des cumulatifs de moins 10. Joueur très habile avec le putter, sa deuxième position au championnat provincial, entre autres résultats intéressants, montre bien que son jeu, en général, demeure équilibré. Quand il se confie à propos du golf, on devine vite que ce sport le comble. Il a son analyse bien à lui:
«C'est une discipline qui nous oblige à persévérer, à toujours travailler fort, très, souligne-t-il. Au golf, on voit aussi souvent le vrai caractère des gens, surtout quand ça va mal…»