Fossambault – «Le statu quo n'était plus acceptable. Il fallait faire quelque chose et voilà que maintenant, nos efforts commencent à porter fruits. C'est encourageant!»
Le président du club Lac Saint-Joseph ne veut pas être optimiste à outrance mais comme il le mentionnait la semaine dernière, à l'issue d'une journée où la presse était conviée à ce terrain mi-chemin entre Québec et Portneuf, il «a un bon feeling».
«Je n'ai pas les derniers résultats des récentes entrées, le nombre exact de visiteurs que nous avons attirés depuis le début de la saison, mais j'ai confiance. Je crois que les chiffres vont être bons, j'ai bien hâte d'y jeter un coup d'oeil», disait Howard Bowles alors qu'on l'interrogeait sur le tertre de départ du trou numéro un, cet endroit particulier où les golfeurs ont une vue panoramique saisissante sur pratiquement tout le parcours.
Ce même trou numéro un dont le green a été entièrement redessiné, l'an passé, par l'architecte Yannick Pilon. Cela faisait justement partie des mesures à prendre pour que le fameux statu quo dont fait référence au début M. Bowles, fasse place à l'innovation.
Surintendant
Il y a deux ans, la direction du club a procédé à une offensive qui, en gros, consistait à faire de l'ordre dans les finances, à s'ouvrir davantage à la relève, à installer un champ d'exercice mieux adapté et à offrir un terrain de qualité. La reconfiguration du vert du premier trou était donc sur cette liste.
«On ne peut pas attirer les golfeurs si nous n'avons pas un beau terrain à leur offrir, insiste le président. C'est donc là-dessus que l'on a mis l'accent en commençant pas l’embauche d'un très bon surintendant.»
Et ce bon surintendant, la direction du club considère l'avoir trouvé en la personne de Claude Frénette qui, jusque-là, occupait ces mêmes fonctions au club Des Pins, toujours dans Portneuf.
«Tout le monde nous disait qu'il était bon, alors on l'a approché», rappelle Howard Bowles.
Lors de cette journée média, GML a pu constater le travail de ce surintendant. Outre le soin apporté aux différents aménagements paysagers, on découvre des allées en très bonnes conditions, avec une excellente démarcation entre les différentes coupes (rough versus fairways) et les verts sont impeccables, rien à voir avec ceux expérimentés lors d'un précédent passage à ce club, il y a quelques années.
Et la bouffe!
Autre démarche entreprise pour remettre sur rail ce club de golf: l'ouverture d'un restaurant de qualité, le Catherine et Joseph. Lors de cette fameuse journée au cours de laquelle la presse était invitée, il a été possible de flirter avec les excellent plats du chef exécutif et sommelier, Mario Jacques. Une bonne table qui complète bien une journée à ce club, avec un menu varié, allant du haut de gamme au plus conventionnel à meilleurs prix, sans compter l'excellent choix de bonnes bouteilles.
En somme, une journée que, de toute évidence, les journalistes ont bien apprécié, comme cela devrait être le cas pour les golfeurs qui songent à aller fouler les allées de ce club prochainement.