Lors d’un tournoi professionnel en Corée sur la KLPGA, le 19 octobre, deux joueuses se voient pénalisées pour avoir marqué leur balle alors que celle-ci reposait sur la frise du vert. Sur certains trous, la limite entre le vert et la frise était très mal définie.
Une des deux joueuses (Choi Hey-Jin) avait terminé à 66 et était meneuse du tournoi. Quelques heures plus tard, il vient aux oreilles de l’officiel en charge, que quatre autres filles ont fait la même chose mais avaient déjà remis leur carte de pointage, ce qui entraine pour la même faute une pénalité plus importante car elles avaient signé leur carte de pointage.
L’arbitre décide alors de retirer la pénalité à toutes les filles et d’oublier ce manquement à la règle.
C’est à ce moment que l’ouragan s’est manifesté : certaines filles ont averti le Comité qu’elles se retiraient de la compétition si les pénalités étaient enlevées et certaines autres ont mentionné leur intention de quitter si les pénalité étaient données.
La décision finale : le Comité a décidé d’annuler complètement la première ronde et de rendre le tournoi sur 54 trous ou lieu de 72.
L’officiel responsable de la décision original a décidé de donner sa démission avec effet immédiat.
Commentaire
Il est très rare d’annuler une ronde. Pour ma part, je déteste le faire et je ne l’ai jamais fait. Est-ce qu’il y a des occasions où on devrait le faire? Peut-être.
Il arrive parfois que certaines limites soient difficiles à voir. Par exemple, lors de sécheresse, il arrive que des allées se confondent avec l’herbe longue (l’herbe n’est plus longue). Lorsqu’on joue en position améliorée, il y a un risque d’erreur. À ce moment-là, le Comité a la responsabilité de trouver une solution pour éviter le piège de pénaliser les joueurs quand il subsiste des ambiguïtés.
Lorsque le Comité ne fait pas bien son travail, on ne devrait jamais pénaliser les joueurs.