Plusieurs clubs de golf organisent à chaque année une grande compétition entre membres ayant des handicaps différents dans le but de permettre à plus de gens d’être en compétition entre eux.
L’objet de cette chronique n’est pas de parler des tricheurs, soit ceux qui conservent un handicap plus haut que ce qu’ils devraient avoir, mais plutôt des différentes règles qui régissent les compétitions en partie par trous (Match Play) avec handicap.
Les numéros de trous et le handicap
Dans les compétitions par trous avec handicaps, il faut tenir compte de la différence et non des handicaps respectifs. Dans le cas d’un match entre un handicap de 6 et un handicap de 18, les 12 coups de handicap seront accordés sur les trous ayant un numéro entre 1 et 12. Il n’est pas recommandé de donner les 6 coups à un joueur et 18 coups à l’autre joueur.
Le handicap du meilleur joueur est toujours ramené à 0.
Jalons de départs
Lorsque deux joueurs partent de jalons différents, on doit vérifier l’évaluation du parcours et ajuster à la hausse le handicap de celui ou celle qui joue des jalons les plus éloignés. Cela peut habituellement être 1 ou 2 coups d’ajustement.
Prenons l’exemple d’une femme qui a un handicap de 6 jouant contre une autre femme ayant un handicap de 18. Si les deux femmes jouent des jalons différents, la différence de handicap de 12 (18 – 6) deviendra une différence de 10 s’il y a deux coups de différence dans l’évaluation du parcours.
Je ne suis pas d’accord avec la pratique qui veut que le joueur ou la joueuse décide de quel jalon il ou elle va jouer. Dans l’exemple précédent, la femme ayant un handicap de 6 pourrait décider de ne pas prendre les 2 coups auxquels elle a droit et jouer sur les jalons rouges contre son adversaire, sans ajustement de handicap donc en donnant 12 coups.
Je suggère fortement au Comité d’établir clairement les jalons en fonction du handicap.
Supplémentaire en cas d’égalité
Lorsqu’un match est à égalité après 18 trous, la supplémentaire devrait toujours avoir lieu sur le premier trou, si nécessaire sur le deuxième, etc. La même séquence de handicap est utilisée en supplémentaire. C’est la responsabilité du Comité de handicap de déterminer les bons numéros de handicap. Avant une compétition, le Comité a le droit d’établir les numéros de handicap.
Il est recommandé que les premiers coups de handicap ne soient pas sur les 2 premiers trous du premier et du deuxième 9 trous. Par exemple, si je donne un coup de handicap à mon adversaire, si je suis en supplémentaire, il ne faut que pas que je lui donne un coup au trou # 1 ou # 2.
Règles de golf – petit rappel
A joue contre B. Le joueur B demande à son conjoint ou conjointe et à son fils ou fille ou ami de se joindre à eux. Le joueur A peut refuser et exiger de jouer seul ou seule contre B.
- Si on a un doute sur une procédure, on ne doit pas jouer 2 balles. On doit prendre une décision et si l’adversaire n’est pas d’accord, on vérifie par la suite si c’est correct.
Pierre Déry
Chez la plupart des clubs il est coutume dans les match play avec handicap de n’allouer qu’un pourcentage de la différence (80 ou 85%) des handicaps de parcours plutôt que100%. Qu’en pensez-vous?
Édouard Rivard
Ma suggestion a toujours été de ne donner que 80% et non 100%
EDOUARD
Il est très clair pour moi que tous les matchs à handicap doivent tenir compte de 80% jamais 100%
normand vivier
dans mon club on ne donne pas de coups sur les par 3 est-ce une pratique acceptable?
Édouard Rivard
Bonjour
Non ce n’est pas acceptable. Je n’ai jamais compris cette pratique de certains clubs ou groupe. Si un joueur a droit à 6 coups les coups sont donnés sur les 6 trous les plus difficiles, peu importe le type de normale.
PIERRE LAVERGNE
Bonjour,
Avec la révision du handicap par Golf Canada qu’en est-il d’une compétition avec des joueurs (ses) qui jouent de jalon différent ?
ex. joueur jouant sur une évaluation de 68 et un autre sur une évaluation de 64.5 ?
Édouard Rivard
Tous les joueurs ont un index unique. Selon l’index, le handicap est ajusté en fonction de la couleur de jalon utilisée ainsi que l’évaluation du terrain. Par exemple, le résultat pourrait être que le joueur qui décide de jouer sur le terrain évalué à 64,5 verra son handicap baisser en conséquence.