Vous devez être conscient de ce que vous contrôlez et de ce que vous ne contrôlez pas sur le parcours en situation de jeu.
Durant les 5 heures sur le parcours, c’est impossible de mettre vos pensées à off. La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez choisir sur quoi vous allez mettre le focus.
Il est totalement inutile de mettre l'accent sur quelque chose que vous ne contrôlez pas.
Sélection du bâton: vous avez ce contrôle. Vous avez l’habileté de choisir le coup à exécuter et le bâton nécessaire à sa bonne réalisation.
Le résultat qu’aura l’envol de la balle: les amateurs ont peu de contrôle sur l’envol de leur balle.
L’opinion et les commentaires de vos partenaires de jeu : pas de contrôle
La routine avant l'élan et celle après l'élan: c’est quelque chose que vous pouvez contrôler. Les amateurs font rarement une routine qui peut être facilement répétable et positive.
Obstacles d’eau, trappes de sable, hors limites: vous ne contrôlez pas l’endroit où ils sont placés sur le parcours. Mais vous pouvez gérer votre partie de façon à les éviter.
Temps de jeu: aucun contrôle.
Buts: se fixer des buts réalistes de façon à les atteindre plus facilement et ,par le fait même, réduire la tension. Garder en tête un chiffre réaliste à atteindre.
Conditions de jeu: pluie, vent, environnement… pas de contrôle.
Le mouvement de votre élan: vous n’avez pas 100% de contrôle sur l’exécution de votre élan en raison, entre autres, de la fatigue, de l'esprit rempli de plein d’éléments techniques à ne pas oublier, des préoccupations, etc. Vous n'avez pas nécessairement la même manière de vous élancer d’un jour à l’autre, ni même d’un élan à l’autre.
La vérité est que nous contrôlons très peu de chose sur le parcours en situation de jeu. Le golf n’est pas toujours fair. À certaines reprises on a aucun contrôle sur le résultat final de notre coup.
Un peu de philosophie
S’il neige à l’extérieur, nous ne paniquons pas… car nous n’avons aucun contrôle sur la température.
Pourtant, quand notre balle frappe la tête d’un sprinkler et fait un mauvais bon, nous devenons furieux. Pourquoi?
Conclusion
La frustration découle souvent de buts fixés qui sont trop élevés et très peu atteignables. Cela amène beaucoup de tension et de mauvais résultats.
Comprendre que bien gérer ce que nous contrôlons et ce que nous ne contrôlons pas permet de réduire la tension et de favoriser l’atteinte de meilleures performances.
Pierre Lalonde
Professionnel-Enseignant