L’élan de golf demande le développement de cinq aptitudes physiques précises selon divers spécialistes. Les voici en ordre d’importance : 1- mobilité, 2- stabilité, 3- équilibre et proprioception, 4- force et 5- puissance. Attardons-nous maintenant aux deux premières en analysant les diverses parties du corps du golfeur en mouvement.
Les poignets : mobiles
Les coudes : stables
Les épaules : mobiles
Le cou : stable
La colonne vertébrale : mobile
Le bassin : stable
Les hanches : mobiles
Les genoux : stable
Les chevilles : mobiles
Les pieds : stables
Analysons maintenant certaines parties clé du corps en rapport avec mon expérience du golfeur intermédiaire que je rencontre chaque jour en leçon.
Deux affirmations
Depuis 25 ans, j’entends deux affirmations circulant continuellement sur les terrains de golf : garder le coude gauche barré (pour un droitier) à la montée et garder la tête fixe au cours de l’élan. Pour le coude, le barrer augmente la tension, ennemi numéro un de l’élan, empêchant les mouvements fluides et harmonieux. Une légère flexion est inévitable avec l’âge ou le manque de souplesse.
Pour la tête, elle sera presque fixe pour les plus souples, les plus athlétiques et les plus jeunes. Mais la majorité des golfeurs auront besoin de la tourner légèrement pour effectuer des rotations complètes.
Précision au lieu de la vitesse
La stabilité du bassin, des genoux et des pieds au sol sont les bases d’un contact solide et précis. Beaucoup trop de golfeurs favorisent la vitesse plutôt que la précision, ce qui amène des contacts imprécis.
De plus, le golf ne se joue pas dans un champ de pratique sur des surfaces toujours égales, plusieurs terrains comportent des pentes qui sollicitent vos habiletés à vous stabiliser pour réaliser des élans précis. Bien se mouvoir dans l’espace tout en étant stable sont les bases de la réussite.