Vous est-il déjà arrivé de faire un shank? Probablement que oui puisque de l’oublier rapidement n’est pas une mince tâche.
La traduction française est jarret ou pied, je suggère de continuer à utiliser le mot anglais, ce sera plus facile. Jarret ou pied nous permet, par contre, de bien saisir la définition de ce coup horrible. Dans un shank, le contact de la balle se produit à la jonction de l’extrémité inférieure de la tige et le talon de la tête de bâton. Le résultat de ce coup est plutôt surprenant, soit une trajectoire basse et à 45 degrés vers la droite pour un golfeur droitier.
Le shank classique arrive lorsque votre bâton, au cours de la descente, avance vers la balle pour produire un contact sur le talon. Votre corps a donc perdu sa stabilité au cours de l’élan et s’est retrouvé plus près de la balle.
Ce que je suggère pour éviter ce genre de coup, c’est de s’assurer de se positionner correctement au départ en ayant les bras tombant naturellement le long du corps, sans tension. Vérifiez aussi votre posture au niveau du dos et la stabilisation de votre bassin avant l’exécution. Ne vous placez surtout pas plus loin de la balle avec les bras séparés du corps, ce serait désastreux.
L'après shank
Selon moi, le plus grand défi demeure le coup qui suit un shank. Mentalement, il demande beaucoup de concentration. Je vous conseille de focaliser sur la qualité de votre position au départ, votre rythme d’élan et une bonne vélocité à la descente, sans hésitation. Dans les cas extrêmes, je propose comme exercice d’exécuter plusieurs élans au champ de pratique avec un couvre-bâton placé juste au-delà de la balle.
Selon un sondage réalisé aux États-Unis, le shank est le coup le plus difficile à oublier pour 42% des golfeuses et golfeurs interrogés.