Québec – Les adeptes du golf pratiquent cette discipline pour plusieurs raisons dont certaines reviennent souvent, telles l'agréable sensation de bien frapper la balle ou encore le défi. Pour Jean-Philippe Prémont et Jean-Michel Veillette, de l'équipe du Rouge et Or de l'Université Laval, leur intérêt envers le golf repose sur les valeurs associées à ce sport.
«Au golf, mentionne Jean-Philippe, tu dois être honnête et faire preuve de beaucoup de respect. Et cela, ce sont de belles valeurs.»
«Il faut toujours travailler fort, enchaîne de son côté Jean-Michel. Le golf est un sport qui incite à la perfection. Et il y a le côté autonome du golf qui est intéressant. Comme je suis quelqu'un d'assez indépendant, je suis très à l'aise avec cet aspect de ce sport.»
Jean-Philippe Prémont, 20 ans, Rimouski
Tanné de se faire garder pendant que ses parents allaient jouer au golf, Jean-Philippe Prémont leur a demandé un beau jour de les accompagner et c'est ainsi qu'il a été initié au golf. Il a évidemment adoré et s'est ensuite promené d'un terrain à l'autre, soit Val-Neigette et Le Bic, à Rimouski, là d'où il vient.
Sur chacun de ces terrains, il a réalisé des scores de 68, ses meilleures marques jusqu'à maintenant. Plutôt habile avec ses fers courts (du 7 au pitching wedge), le jeune étudie en administration des affaires, à Laval, et songe à une carrière en planification financière advenant que son désir de devenir pro associé à un club ne se réalise pas.
L'un de ses plus beaux moments au golf fut lorsqu'il a inscrit son premier 68, soit le 1er juillet dernier. «C'était spécial, raconte-t-il, car ce jour-là je jouais avec mon père qui, lui, a réussi un trou d'un coup! Ce fut vraiment une belle journée de golf!»
Jean-Michel Veillette, 20 ans, Repentigny
Recrue au sein de l'équipe du Rouge et Or, Jean-Michel Veillette étudie en administration. Il aimerait bien travailler plus tard dans la vente, ayant d'ailleurs l'intention de compléter une formation pour devenir agent immobilier. «Je ne suis pas sûr que cela m'intéresse vraiment de devenir pro de club, dit-il, la vente me plaît beaucoup. Mais si je peux travailler dans le domaine du golf, ce serait bien.»
Très confortable sur les verts, puisque son fer droit lui fait rarement défaut, il a ramené deux fois des cartes de 69 comme meilleures performances.
Il se souviendra longtemps de l'été de ses 17 ans où il avait, entre autres moments mémorables, fini quatrième en Abitibi, lors d'un championnat provincial junior. «Ce fut un bel été, se rappelle-t-il, car avec mes parents qui avaient acheté une caravane mobile, on se promenait d'une ville à l'autre, d'une région à l'autre, selon les tournois auxquels je participais. De belles vacances en camping tout l'été! Et en famille! C'était super!»