J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt, lundi, la dernière étape de qualifications en vue du US Open 2017. Au total, 72 joueurs ont réussi à se tailler une place pour le prestigieux omnium américain qui aura lieu du 15 au 18 juin sur le parcours Erin Hills, au Wisconsin. Personnellement, je trouve qu'il s'agit d'une des plus belles journées de l'année dans le monde du golf.Au départ, c'est près de 9000 golfeurs qui ont tenté leur chance cette année. Il faut savoir que le US Open est ouvert à n'importe quel joueur amateur ou professionnel qui possède un handicap de 1.4 ou mieux. Partout à travers les États-Unis et ailleurs dans le monde (dont le Canada) a lieu la première étape de qualification.
Pour la deuxième et dernière étape de qualification, on avait réduit le nombre de joueurs à 902 répartis sur 12 sites différents. Dix de ces lieux étaient situés en sol américain, un en Angleterre et un autre au Japon.
C'est donc au total 72 golfeurs qui ont franchi la 2e étape et qui se sont qualifiés pour la 117e édition de l'Omnium américain de golf.
Intérêt local
À prime abord, mon intérêt était porté sur quelques golfeurs québécois et canadiens qui se retrouvaient en compétition pour cette longue journée. Au terme des deux rondes (36 trous), chaque site voyait quelques-uns de ses participants réaliser son objectif de jouer le US Open 2017.
Un seul des 21 joueurs canadiens en lice a réussi à se qualifier: Corey Connors. Cet Ontarien, âgé de 25 ans, a connu une journée magique à Springfield en Ohio. Sur un parcours à normale 70, il a jumelé des rondes de 61 et 67 pour terminer au premier rang du groupe de 77 golfeurs. Connors prendra donc part au US Open pour la première fois de sa carrière professionnelle qui a débuté en 2015 après un séjour à l'université Kent State.
Le Québécois Hugo Bernard est passé bien près. Concrètement, il est passé à 3 coups seulement de réaliser l'exploit . Inscrit à l'étape présentée à Columbus en Ohio, il a cumulé des rondes de 71 et 68 pour un cumulatif de -5. Le grand gaucher poursuit son parcours amateur et demeure un des plus beaux espoirs québecois dans le monde du golf.
Parmi les autres golfeurs qui avaient réussi à se qualifier pour cette étape ultime, on retrouve Joey Savoie, Beon Yeong Lee, Christophe Belair, Stephane Dubois, Marc-Étienne Bussières et Brad Fritsch.
La revanche de Stricker
Une des histoires les plus intéressantes de cette journée fut, sans contredit, celle de Steve Stricker. Maintenant âgé de 50 ans, Stricker ne possédait ni le classement, ni les résultats pour entrer directement dans le tableau du US Open. Il aurait pu y accéder par voie d'exemption de la USGA (organisme qui chapeaute le championnat national), mais ceux-ci n'ont pas cru bon lui accorder ce passe droit.
Cette décision n'a pas fait l'unanimité. Stricker est natif du Wisconsin et il est certainement un des meilleurs golfeurs issu de cet état, présentement. Ne restait qu'une seule option pour lui, passer par les qualifications. Et avec des rondes de 65 et 67, Stricker a remporté son étape présenté à Memphis au Tennessee.
«C'est un soulagement d'avoir réussi à me qualifier. Je suis content que ce soit terminé», a dit le grand droitier après avoir calé un oiselet pour confirmer sa place et sa victoire.
Stricker participera ainsi à son 20e US Open en carrière, son premier depuis 2014. Au cours des dernières années, Stricker a diminué un peu son nombre de tournois. L'âge commence à jouer contre lui, mais il demeure un des meilleurs golfeurs sur les verts et sur les coups d'approche. Il sera assurément un des joueurs les plus populaires la semaine prochaine à Erin Hills.
Autres faits saillants
Bryson DeChambeau , l'homme aux bâtons ( fers) tous de la même longueur, s'est qualifié à l'étape de Columbus. La première année professionnelle de DeChambeau n'est certes pas aussi fructueuse qu'il ne l'aurait espérée, mais il est trop tôt pour abandonner à son sujet. Il aura l'avantage d'avoir déjà compétitionné sur le parcours d'Erin Hills, ayant joué un tournoi amateur il y a quelques années.
Des joueurs tels Luke Donald, Retief Goosen, Hunter Mahan et Tony Finau n'ont pas réussi à se qualifier pour le deuxième tournoi majeur de la saison.
Cette étape de qualification permet d'entretenir le rêve. C'est un objectif réaliste et réalisable pour des milliers de golfeurs à travers le monde. Au total, 10 amateurs se sont qualifiés pour le 117e US Open.
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Bonne semaine!
francois Mathieu
Très bonne chronique Ray…La USGA: on pourrait en parler des heures et des heures. Tu remarqueras qu’à toutes les fois que cette organisme chapeaute une compétition, il se passe toujours des choses étranges:
– Dustin Johnson l’année dernière. (IL SE FAIT »CALLER » À LA FIN DU TOURNOI)
– Des parcours »Mickey Mouse » que nous avons vu au fil des ans dont en 2015.
– Pinehurst 2 qui ont »démantibulé » il y a quelques années.
– La même chose ou Mario Lemieux est membre à Pittburgh…Ils ont tous coupé les arbres pour en faire un LINKS.
Des parcours avec du »heavy rough » ou les joueurs sont obligés de jouer des wedges pour s’en sortir…Bref: une drôle d’organisation. Pas surpris du tout en ce qui concerne Steve Stricker…
Bref: un drôle de tournoi avec la USGA.
francois Mathieu
J’écoute actuellement Golf Channel et il vient de s’ajouter un nouveau commanditaire pour le US Open. La rumeur veut que la compagnie Massey Ferguson, spécialiste dans le domaine des foins puisse contribuer à la tonte des »roughs » en bordure des allées. Il y en aurait assez pour que cette compagnie puisse faire leurs tests d’endurance…loll…
Sérieusement: croyez-vous vraiment que les gars du PGA Tour apprécient jouer un parcours de la sorte ? Croyez-vous vraiment que les spectateurs aiment cà voir un joueur être dans l’obligation de jouer un PW à 200 verges juste pour se sortir du »rough » ? Je ne crois pas.
Les pros n’aiment pas se faire ridiculiser. Attendez de voir les pointages…cà débute demain…
La USGA: on repassera…