Québec – «Cela me trotte dans la tête depuis quelques années, je me dis que plus tard, j'aimerais bien occuper un poste de direction. Comme Marc Bergevin après sa carrière de hockey est devenu directeur-gérant, moi, après la compétition de golf, j'aimerais diriger un club.»
C'est de cette manière que, lorsque joint au téléphone à propos de la possibilité d'acheter prochainement un terrain de golf, Dave Lévesque nous expliquait ses intentions.
«Je sais que je peux encore garder la cadence au niveau des compétitions, que je peux continuer de gagner, a-t-il soutenu. Mais un jour, je devrai passer le flambeau et là, je ne veux pas être pris à court et c'est pour cela que je monte ce projet.»
Le club de Candiac
Rien n'est signé, a-t-il précisé, avant de confier: «Non, rien n'est signé, mais je devrais t'appeler bientôt pour une annonce.»
Et l'annonce en question serait l'achat du club de golf de Candiac. Cette nouvelle a été lancée dans un journal local et de la façon dont ses propos ont été rapportés, Dave Lévesque a dû remettre les choses au point avec les propriétaires actuels.
«Il n'y a jamais eu de négociations serrées ou quoi que ce soit dans ce genre, a-t-il précisé, je suis juste en train de préparer un projet d'achat avec des partenaires financiers et d'autres investisseurs.»
Le club de golf de Candiac a fait l'objet d'une consultation publique, récemment, alors que les propriétaires actuels ont demandé un changement au zonage pour leur permettre d'étaler un développement résidentiel. La population s'y est opposée, alors le terrain de golf devra rester.
Club de ville
«C'est un terrain de ville avec beaucoup de potentiel, estime celui qui accumule les victoires sur l'AGP depuis cinq ou six ans. Il y a un bassin de golfeurs appréciable, une vie urbaine intéressante. J'y crois en ce projet.»
Lévesque a dit qu'il axerait la relance de ce club en y créant un complexe d'entraînement majeur, adapté aux nouvelles réalités du golf.
«Notre façon de voir le golf doit changer, a-t-il mentionné. Le golf n'est plus nécessairement une ronde de 18 trous et rien d'autre. Non, nous croyons que davantage de golfeurs s'entraînent, s'appliquent à bien jouer, à bien frapper la balle.
«Nos installations pour les exercices seront de qualité, a-t-il poursuivi. Ceux et celles qui désireront, après l'entraînement, mettre en pratique ce qu'ils viennent de corriger, pourront aller sur le terrain ensuite, jouer quelques trous. On les accommodera dans ce sens.»
Une idée intéressante! Attendons maintenant l'annonce officielle!